Roland SH-201 (2006)

Roland SH-201 (2006)Sorti en 2006, ce synthétiseur à modélisation analogique, se défini comme l’héritier du synthétiseur purement analogique SH-101 des années 80. De part son architecture, il se pose en petit frère du JP-8000, aux caractéristiques similaires.

Son algorithme combine 2 oscillateurs, incluant les désormais réputées Supersaw du JP-8000, et Feedback, générant des sons métalliques puissants, le SH-201 ne se laisse pas démonter quand il s’agit de générer des nappes suaves ou des basses rondouillardes. Ses 2 LFO assignés à chacun des oscillateurs proposent quand à eux des paramètres permettant de générer des sons riches et complexes.
La malléabilité du son est une caractéristique étonnante du SH-201. D’une manière générale, les sonorités sont particulièrement taillées pour la trance, mais ce synthé est aussi à l’aise dans n’importe quelle autre discipline. Notons également la présence du D-Beam, fonctionnalité “maison”, qui permet de modifier les paramètres du son tels que le pitch ou le niveau de filtre en passant la main au dessus d’un rayon infrarouge. N’est vraiment utile que pour le live.

Au-delà de ses capacités, le SH-201 étonne par son accessibilité. Tout les paramètres sont accessibles “en façade” grâce aux potentiomètres et autres faders, et le cheminement du son via les différentes unités sonores est clairement représentée, un plus pour les débutants en matière de synthèse. Mais c’est surtout son prix très attractif qui étonne. Roland propose donc une machine à la fois puissante et abordable.

Jean Michel Jarre fut contacté par Roland pour promouvoir ce synthé (vidéos disponibles sur le site), et l’utilisa sur l’album Téo&Téa, générant ces sons acides typiques de l’album.

Article rédigé par Florent Lelong.

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