Encore un synthé assez simpliste, destiné à compléter les orgues des années 70, construit entre 1972 et 1977, monophonique, et doté de 30 sons d’usine. Son intérêt se situe dans le clavier, sensible à la vélocité (force de frappe de la touche) et à un aftertouch qui permettait de faire varier le volume, le filtre, le vibrato et la hauteur (bend).
Un peu comme le Micro Preset de Korg, c’est un synthé simpliste, construite entre 1977 et 1981, à mi chemin entre l’orgue et le synthé, avec peu de moyens d’édition, quatre sons pré-programmés (Violin, Viola – polyphonique et Cello, Bass – monophonique) mais deux avantages : la polyphonie et le filtre ARP.
Un des premiers synthés vraiment grand public, commercialisé entre 1978 et 1983 par Korg, et qui fut le premier synthé de pas mal de groupes de la New Wave, car c’était une machine peu chère (par rapport à Moog et autres). Continuer la lecture de Korg MS20 (1978)→
Petit synthé de 1977, monophonique, clavier 32 touches, 1 oscillateur, avec des fonctions d’édition très limitées (filtre, et une sorte de LFO qui fait plus vibrato qu’autre chose) et six presets (sons d’usine pré-réglés) : voice, synth1, synth2, brass, string, wood. Pas vraiment une machine de guerre, donc.
Cet instrument a été conçu et réalisé par François Coupigny, dans les années 60 pour le compte du fameux Groupe de Recherche Musicale (ou GRM) de Pierre Schaeffer. Ce fut le premier synthétiseur du GRM qui, à ses débuts, refusait d’utiliser ce genre d’instrument, étant plus porté sur la manipulation de bandes magnétiques et le traitement de celles-ci par des filtres et autres que par la production de sons électroniques (un différence avec leurs homologues du WDR allemand dont faisait partie Karlheinz Stockhausen). Continuer la lecture de Coupigny GRM→
Le CS60 et le CS80 sont deux synthétiseurs analogiques commercialisés par la firme japonaise Yamaha en 1977. Si le CS60 est relativement peu connu, son aîné fait partie de ces instruments devenus légendaires.
Tous deux sont des instruments polyphoniques (6 et 8 voies) disposant d’un clavier sensible à la pression (i.e il est possible d’affecter des effets sur les filtres ou les modulations en fonction de la pression sur les touches, afin de donner plus d’expressivité au jeu). Continuer la lecture de Yamaha CS60 / CS80 (1977)→
Ce bel instrument fait partie, avec quelques autres, des synthétiseurs analogiques qui ont marqués leur époque.
En 1978, alors que le marché de la musique électronique est sensiblement dominé par les américains, particulièrement par Moog et ARP, une autre société américaine, Sequential Circuits, lance son Prophet-5 dans la bagarre. Ce synthé va faire l’effet d’une bombe. Continuer la lecture de Sequential Circuits Prophet-5 (1978)→
La société RSF, fondée par Ruben & Serge Fernandez peut être considérée comme la seule véritable marque francaise ayant pris part à l’aventure des synthétiseurs analogiques.
Lancé en 1978, le Kobol est souvent décrit par les puristes comme le « Minimoog français ». S’il est vrai qu’un air de famille s’en dégage de par son physique (il est intéressant de noter que le profil du Kobol rappelle une courbe d’enveloppe ADSR) et une partie de son architecture interne, la comparaison s’arrête là. Techniquement, les deux machines sont différentes et ont une personnalité, une empreinte sonore différente… Continuer la lecture de RSF Kobol (1978)→
Le Jupiter 8 ou JP-8 de Roland Corporation fait parti des instruments qui encore à l’heure actuelle fait encore rêver bon nombre de musiciens de la scène électronique.
Lancé à l’automne 1981, le JP-8 est un instrument analogique contrôlé par micro-processeur (un Z80 de Zilog, comme sur le petit ordinateur ZX81 de Sinclair ou le Moog The Source), polyphonique 8 voies. Continuer la lecture de Roland Jupiter 8 (1981)→
Le Jupiter 6 ou JP-6, lancé par Roland Corporation en 1983, est le petit frère des Jupiter 8 et Jupiter 4.
C’est un synthétiseur analogique polyphonique 6 voies contrôlé par micro-processeur, capable de produire une gamme assez large de sonorités bien synthétiques à souhait. Son ergonomie est simple : chaque paramètre a son propre bouton, dans la ligne des instruments des années 70. Le DX7, qui sort peu après, va changer cela pour un (long) bout de temps. Continuer la lecture de Roland Jupiter 6 (1983)→
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