La track story de “Rely on me” avec Laurie Anderson et JMJ

La troisième apparition de Laurie Anderson sur un album de Jean Michel (après Zoolook et Métamorphoses) fait l’objet d’une track story.

Voici une traduction de leurs propos :

JMJ : New York occupe une place très particulière pour la musique électronique et toutes sortes d’expérimentations avec beaucoup d’artistes comme Philip Glass, John Cage et, évidemment, plus récemment, des artistes comme Laurie Anderson.

LA : Je sais que Jean-Michel a un intérêt très similaire à ce qu’est l’environnement sonore et comment vivre dedans d’une manière différente.

JMJ : Nous avons travaillé ensemble pour la première fois dans les années 80 sur mon album Zoolook. Et je pense qu’elle est l’une des artistes les plus influentes de notre temps.

LA : Probablement subliminalement je savais que nous avions un intérêt pour une musique spéciale, d’une manière qui expérimente le son. Alors, quand il a juste joué l’oeuvre qu’il fait maintenant, pour moi, c’était vraiment existant.

JMJ : Ce que je voulais d’elle, c’est sa voix et qu’elle chante. Alors j’ai écrit les paroles et elle a changé des choses, écrit le “Rely on me” et, comme d’habitude avec Laurie, dès qu’elle parle ou chante, ça devient instantanément magique.

LA : C’était vraiment amusant cette sorte de croisement d’idées et Jean-Michel : “non, nous allons aller dans ce sens un peu plus”, et c’était un environnement très libre. J’ai essayé d’écrire quelque chose et ensuite de voir ce que cela donnait, juste pour essayer des trucs en l’air et il faisait “euh, est-ce que c’est vraiment une bonne idée?”.

JMJ : Je n’ai pratiquement pas retouché sa voix au mixage. Et je pense que c’est l’un des morceaux les plus inhabituels de ce projet. “Rely on me” est basé sur cette idée d’avoir une relation quasi sensuelle, organique, presque sexuelle avec un objet. C’est une sorte d’histoire d’amour pour exprimer ce genre de relation très sensuelle que nous avons aujourd’hui avec nos smartphones. Nos smartphones sont des animaux de compagnie. Nous touchons nos smartphones plus de notre partenaire, c’était ça l’idée derrière. Laurie a joué magnifiquement cet objet parlant sexy.

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