Commercialisé en 2001, le KARMA (acronyme de Kay Algorithmic Realtime Music Architecture), est issu de sept années de recherches effectuées par Stephen Kay et le département R&D de Korg. C’est une station de travail (workstation) musicale doté de fonctions tout à fait inédites de génération d’arpèges harmoniquement et rythmiquement complexes. Grâce à une panoplie complète de boutons et de contrôleurs de toutes sortes, il est possible de générer des arpèges délirants très “techno”, des boucles mélodiques, des traitements sonores de toutes sortes, de manière très simple, très interactive et très directe, sans avoir à passer des heures à programmer. Le KARMA est pleinement dédié au jeu “live”.
Côté synthèse, on est dans la lignée de la série Triton de la même marque. 62 voies de polyphonie, synthèse HI (Hyper Integrated, une lointaine descendante de celle déjà utilisée sur le M1 en 1988), basée sur 425 multi-échantillons, 413 sons de percussion, une LFO, et un système de modulation dynamique permettant de jouer sur la hauteur du son, les filtres, etc… Le tout passe au final dans un seplendide générateur d’effets internes.
On dispose aussi d’un séquenceur 64 pistes, 200 morceaux de 999 mesures chacune. Les phrases générées par le KARMA peuvent être bien sur utilisées dans les séquences. La fonction RPPR (Realtime Pattern Play/Recording) permet de déclencher ces phrases musicales rien qu’en pressant une touche du clavier. Pour compléter le tout et aider à la création, 150 motifs rythmiques sont fournis
Les possibilités du KARMA ont séduit des musiciens comme Rick Wakeman, Phil Collins, Herbie Hancock, Peter Gabriel, Vangelis, Yes, Pete Townshend et Keith Emerson.
Jean-Michel Jarre a utilisé le KARMA durant le concert à Aalborg, Danemark en 2002.
Article rédigé par Knarf the Dwarf.
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