Auteur de nombreuses fiches instruments sur le site.
Morceaux préférés: Ethnicolor 1 (version live à Lyon en 1987), Les Chants Magnétiques 1 et 3, Dernier Rendez vous, Ethnicolor 2.
1983, année charnière dans l’histoire de la lutherie électronique. Les « grands anciens » ont disparus (ARP), quasi-disparus (EMS) ou sont exsangues (Moog). Yamaha s’apprète à lancer son DX7 qui va tout balayer sur son passage. La norme MIDI imaginée par Dave Smith pointe sa triplette de prises DIN qui va révolutionner la musique électronique (au sens large). Les synthétiseurs numériques à base de processeurs commencent à se répandre, et la polyphonie est de rigueur. Pour la analogiques monophoniques, ça sent sérieusement le sapin. Continuer la lecture de Oxford Synthesizer Company OSCar (1983)→
Au début des années 70, Tom Oberheim, un ingénieur en informatique passionné de musique, se lance dans la fabrication de modules, appelés SEM (Synthesizer Expander Module) destinés à améliorer les fonctionnalités d’instruments existants, essentiellement des Moog. En 1975, commercialise ses premiers synthétiseurs, essentiellement constitués de 2 à 8 SEM. En 1976, il lance un synthé monophonique, l’OB-1 ; une anecdote à propos de cet instrument : son nom, qui se prononce « Obi Ouane » en anglais, aurait donné son patronyme au célèbre Obiwan Kenobi des films « StarWars ». Quand on sait que les « dialogues » du droïde R2D2 étaient entièrement faits sur un ARP 2600, on peut dire que cette saga space opéra doit beaucoup à la musique électronique (encore plus si Jean-Michel Jarre avait accepté d’en faire la musique, comme George Lucas le lui avait demandé…). Continuer la lecture de Oberheim OB-X / OB-Xa (1979)→
Au début des années 70, Tom Oberheim, un ingénieur en informatique passionné de musique, se lance dans la fabrication de modules, appelés SEM (Synthesizer Expander Module) destinés à améliorer les fonctionnalités de modulaires existants, essentiellement des Moog, e en particulier du Minimoog. Continuer la lecture de Oberheim 2 Voices / TVS1 (1974)→
La société Novation Digital Music Systems Ltd, installée à Maidenhead (banlieue de Londres), fondée en 1992, s’est fait distinguée en lançant un petit synthétiseur spécialisé dans les sons de basse, la Bass Station.
En 1998, la société lance le SuperNova, un synthétiseur dans la veine des Nord Lead des suédois de Clavia ou des Virus des allemands d’Access, c’est à dire basé sur les principes de la « modélisation analogique ». Continuer la lecture de Novation SuperNova 2 (1998)→
Fin des années 70, le marché du synthétiseur connait une légère saturation. L’arrivée des japonais (Yamaha, Korg, Roland) a apporté de nombreux instruments parfois plus rudimentaires que les modulaires des grands anciens (Moog, ARP) mais aussi plus abordables pour le grand public. ARP et Moog tentent de se distinguer en explorant d’autres pistes. Chez ARP, cela donnera l’Avatar, un synthé guitare qui va leur couter les yeux de la tête en recherche et développement et ne quasiment rien leur rapporter ; la marque finira par mettre la clef sous la porte en 1980 après l’échec cuisant d’un piano électrique sorti à la va-vite et bourré de problèmes techniques. Continuer la lecture de Moog Taurus (1976)→
Au début des années 60, Robert Arthur Moog (qui se prononce « Mogue ») conçoit et commercialise des Theremin. A l’instar de son ami Donald Buchla, encouragé et aidé par des musiciens comme Herbert Deutsch ou Wendy Carlos (qui s’appelait encore Walter Carlos à l’époque), il se lance dans la conception d’une machine capable de générer des sonorités électroniques. Continuer la lecture de Moog System 55 (1965)→
Il est, dans l’histoire de la lutherie électronique, des instruments devenus mythiques. Citons pêle-mêle les premiers modulaires Moog, le Minimoog, l’EMS VCS3, l’ARP 2600, le Prophet 5 et le Fairlight CMI.
Le dernier de ces instruments myhtiques fut commercialisé en 1982 par le firme Moog, comme une sorte de summum des synthétiseurs analogiques, un ultime baroud d’honneur avant l’arrivée et la domination de synthétiseurs numériques pardois sans âme. Son nom ? Le Memorymoog. Continuer la lecture de Moog Memorymoog (1982)→
Fin des années 70, début des années 80, les synthétiseurs commencent à vraiment s’implanter dans le set de matériel habituel de pas mal de groupes. Il n’est pas rare de voir un musicien caché derrière une montagne de claviers empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi le synthétiste n’aurait il pas droit à son quart d’heure de gloire ? Comment pourrait il aller sur le devant de la scène pour balancer son petit solo sous le feux des projecteurs, à l’instar du guitariste, quand on sait que le moindre synthétiseur pèse dans les 10 kg et n’est pas fait pour petre transporté ? Continuer la lecture de Moog Liberation (1981)→
Le PS3200 est le deuxième de la série des « Polyphonic Synthesizer » de la firme japonaise Korg et qui comporte ausi le PS3100 (moins puissant) et le PS3300 (plus puissant).
L’instrument est polyphonique 48 voies, ce qui était colossal en cette année 1977 qui vit sa commercialisation. Chaque voie disposait de 2 oscillateurs, de son propre filtre et de son propre LFO ! L’engin était un véritable monstre, qui permettait de stocker 16 sons en mémoire. Continuer la lecture de Korg Polyphonic Synthesizer PS3200 (1977)→
Les Polyphonic Ensemble 1000 et 2000 ne sont pas les instruments les plus réputés de la Keio Organ Corp. aussi connue sous le nom de KORG.
Le PE 2000 – aussi appelé Poly Ensemble S, K-5 et even Poly Synthesizer (selon les modes d’emplois) – a été commercialisé de 1976 à 1980. Disposant d’un clavier 5 octaves, il est entièrement polyphonique, sans aucune limitation ; autrement dit, il est possible de jouer les 61 notes simultanément. En cela, il se rapproche beaucoup d’un orgue électronique. En cela, et en beaucoup d’autres points d’ailleurs. Continuer la lecture de Korg Polyphonic Ensemble PE2000 (1976)→
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