En Attendant Cousteau / Waiting for Cousteau

Type : album studio | Année de sortie : 1990 | Labels originaux : Disques Dreyfus (France), Polydor (International) | Formats physiques : LP, K7, CD | Ventes globales : 4 millions


:: Track-list ::

1- Calypso – 8:23
2- Calypso part 2 – 7:11
3- Calypso part 3 (Fin de siècle) – 6:31
4- En attendant Cousteau – 46:54 (CD)
Durée totale : 1:08:59


1990, nouveau virage dans la carrière de Jean Michel Jarre. Pour cet album, les synthétiseurs se marient avec les steel drums de Trinidad. Pour l’enregistrement de ce nouvel opus, Jean Michel Jarre et son équipe rapprochée (Geiss, Perrier, Vanzetto et Pelamourgues) se rendent dans les Caraïbes et travaille avec le groupe le plus connu de l’île : The Amoco Renegades. Cette troupe joue de la musique sur des steel drums, instruments fabriqués à partir de fûts de pétrole.

Au travers de cet album, Jean Michel Jarre rend hommage au marin Jacques-Yves Cousteau et à son combat pour l’environnement. Les titres Calypso (nom du célèbre bateau de l’explorateur) et En attendant Cousteau lui font directement référence.

jmj-charlotte-rampling-amoco-renegadesLe titre En attendant Cousteau, dont la durée varie en fonction du support de l’album (22 minutes sur le vinyle et la cassette, 45 minutes sur le CD), est une musique sans réelle mélodie mais à l’ambiance planante. Il a été composé à l’aide du logiciel AMI (Algorithmic Musical Instrument) sur Atari ST qui permet de générer des notes aléatoirement suivant des gammes rentrées au préalable dans ledit logiciel.

Au départ Jean Michel Jarre a créé ce morceau à l’occasion de l’exposition Concert d’Images retraçant les activités scéniques de l’artiste. Le morceau était composé de deux parties d’une heure chacune. Francis Dreyfus a d’abord l’idée d’éditer le titre à 100 exemplaires et de le commercialiser. Cette idée est finalement abandonnée et l’album est finalement complété avec une version tronquée d’En attendant Cousteau en plus des 3 parties de Calypso. A partir de la sortie de l’album, le titre En attendant Cousteau est diffusé avant le début de chaque concert de Jean Michel Jarre. Un accueil qui met dans l’ambiance…

Plus de 2 millions de personnes écouteront Calypso en live lors du concert de Paris, la Défense le 14 juillet 1990.

À noter que le titre original de l’album était Cousteau on the beach (Cousteau à la plage), nom qui figure sur une cassette promotionnelle, et qui a donc était changé au dernier moment.

(Article rédigé par C.Geff, yota 7_13, Jérôme)


Dossier de presse (1990) – Merci à François Grapard

en attendant-cousteau


:: Interview du 31/05/1990 ::

Sur la chaîne La Cinq, des images de Jean-Michel Jarre avec les Amoco Renagades à Trinidad et Tobago, suivi d’une interview en plateau par Guillaume Durand.

::Instruments::
Akai S1000 | ARP 2600 | Elka Synthex | Fairlight CMI-II | Korg T3 | Roland SH-101 | Roland D-50

::Dédicace::
En attendant Cousteau est dédié à l’explorateur et activiste français Jacques-Yves Cousteau.

::Discographie française originale::

Album
– 1990 – LP : 843 624-1 | K7 : 843 624-4 | CD : 843 624-2
Label Disques Dreyfus, mastering Sterling Sound, distribution PolyGram

Singles & clips
– 1990 – Calypso – voir le clip
45T : 877 406-7 | EP : 877 407-1 | CD maxi : 877 407-2

::Ventes::
Ventes estimées France : 320 000 (source chartsinfrance.net)
Meilleur classement des ventes d’albums en France : n°2 (source infodisc.fr, artiste J-Michel JARRE)
Certification France : Double Disque d’Or soit 200 000 ventes (source infodisc.fr, artiste J-Michel JARRE)

::Concerts et prestations affiliés::
Paris, la Défense (1990)
Sacrée Soirée (passage tv, 1990)
Stars 90 (passage tv, 1990)


En Attendant CousteauCe qu’en dit JMJ:

(01.10.2015 – Noisey) On reste dans le 100 % organique. Ce disque est à nouveau un échantillon de différentes choses. Encore une fois un mélange de ce côté ethnique avec les steel bands, un truc qui m’a complètement frappé quand je les ai rencontrés. Y’avait un côté presque Metallica [rires]. Ils jouaient des morceaux avec des bidons en ferraille et ça donnait un son incroyable. J’avais envie de mêler ça au son électronique, de sampler ce côté métallique des steel drums. Et puis il y a aussi un titre qui est devenu emblématique de mes concerts, la deuxième face du vinyle, ce long morceau qui s’appelle donc « En attendant Cousteau ». J’ai beaucoup de mal à écouter de la musique quand je travaille, j’avais envie de faire une musique pour moi, que je puisse écouter en faisant autre chose. Donc j’ai fait ça. Depuis, je l’utilise systématiquement avant mes concerts. Ce morceau me suit en fait.
Et puis, c’est lié aussi à l’époque, j’avais envie d’exprimer mon lien avec l’environnement, l’écologie, avec Cousteau lui-même et lui rendre une sorte d’hommage. Depuis Oxygène, c’est quelque chose qui m’accompagne, l’idée que la musique est très liée à la nature et à l’espace puisqu’au fond, nous les musiciens, on fait rien. Dans le sens où ce qu’on fait est invisible. Notre travail c’est de faire bouger l’air. Et suivant comment on le fait bouger, on peut éventuellement toucher quelqu’un, on peut l’emmerder, lui donner envie de bouger, lui donner envie de sexe, de manger, de rêver… Tout ça en faisant simplement vibrer l’air d’une façon ou d’une autre.

Lire aussi : L’interview en 2018 de JMJ par le fan Elf sur cet album


Jarrecast spécial En attendant Cousteau par Stany Balland (Voir tous les épisodes plus des covers sur son site)

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