Commercialisé en 1974 par la société américaine Rocky Moutain Instruments, le Keyboard Computer One fut le premier synthétiseur numérique portable commercialisé. Le KC-1 disposait d’un clavier 61 notes inclu dans une coque en plastique noire. Continuer la lecture de RMI Computer Keyboard (1974)→
1983, année charnière dans l’histoire de la lutherie électronique. Les « grands anciens » ont disparus (ARP), quasi-disparus (EMS) ou sont exsangues (Moog). Yamaha s’apprète à lancer son DX7 qui va tout balayer sur son passage. La norme MIDI imaginée par Dave Smith pointe sa triplette de prises DIN qui va révolutionner la musique électronique (au sens large). Les synthétiseurs numériques à base de processeurs commencent à se répandre, et la polyphonie est de rigueur. Pour la analogiques monophoniques, ça sent sérieusement le sapin. Continuer la lecture de Oxford Synthesizer Company OSCar (1983)→
Au début des années 70, Tom Oberheim, un ingénieur en informatique passionné de musique, se lance dans la fabrication de modules, appelés SEM (Synthesizer Expander Module) destinés à améliorer les fonctionnalités d’instruments existants, essentiellement des Moog. En 1975, commercialise ses premiers synthétiseurs, essentiellement constitués de 2 à 8 SEM. En 1976, il lance un synthé monophonique, l’OB-1 ; une anecdote à propos de cet instrument : son nom, qui se prononce « Obi Ouane » en anglais, aurait donné son patronyme au célèbre Obiwan Kenobi des films « StarWars ». Quand on sait que les « dialogues » du droïde R2D2 étaient entièrement faits sur un ARP 2600, on peut dire que cette saga space opéra doit beaucoup à la musique électronique (encore plus si Jean-Michel Jarre avait accepté d’en faire la musique, comme George Lucas le lui avait demandé…). Continuer la lecture de Oberheim OB-X / OB-Xa (1979)→
Fin des années 70, le marché du synthétiseur connait une légère saturation. L’arrivée des japonais (Yamaha, Korg, Roland) a apporté de nombreux instruments parfois plus rudimentaires que les modulaires des grands anciens (Moog, ARP) mais aussi plus abordables pour le grand public. ARP et Moog tentent de se distinguer en explorant d’autres pistes. Chez ARP, cela donnera l’Avatar, un synthé guitare qui va leur couter les yeux de la tête en recherche et développement et ne quasiment rien leur rapporter ; la marque finira par mettre la clef sous la porte en 1980 après l’échec cuisant d’un piano électrique sorti à la va-vite et bourré de problèmes techniques. Continuer la lecture de Moog Taurus (1976)→
Le Minimoog Voyager est un synthétiseur analogique monophonique conçu et fabriqué par la société américaine Moog à partir de 2002.
Véritable synthétiseur monophonique analogique, il est une déclinaison actualisée du légendaire Minimoog produit de 1970 à 1982 par la société Moog. Il dispose ainsi d’une implémentation Midi complète qui permettent même de l’utiliser comme clavier maître polyphonique, et les paramètres du son sont stockés en numérique, bien que le signal soit purement analogique. Continuer la lecture de Moog Minimoog Voyager (2002)→
Rien que le fait de prononcer son nom évoque déjà une grande partie de l’histoire de la synthèse pour beaucoup de gens … Le Minimoog est un peu aux synthés ce que John Wayne fut aux westerns …
Mais comment devient t’on un mythe à ce point ?? Eh bien c’est très simple : En 1969, la marque de synthé R.A. Moog vend des systèmes de synthèse analogique modulaire. Malheureusement, la taille de ces bestiaux est proportionnelle au son : énorme !! Continuer la lecture de Moog Minimoog (1971)→
Il est, dans l’histoire de la lutherie électronique, des instruments devenus mythiques. Citons pêle-mêle les premiers modulaires Moog, le Minimoog, l’EMS VCS3, l’ARP 2600, le Prophet 5 et le Fairlight CMI.
Le dernier de ces instruments myhtiques fut commercialisé en 1982 par le firme Moog, comme une sorte de summum des synthétiseurs analogiques, un ultime baroud d’honneur avant l’arrivée et la domination de synthétiseurs numériques pardois sans âme. Son nom ? Le Memorymoog. Continuer la lecture de Moog Memorymoog (1982)→
Le PS3200 est le deuxième de la série des « Polyphonic Synthesizer » de la firme japonaise Korg et qui comporte ausi le PS3100 (moins puissant) et le PS3300 (plus puissant).
L’instrument est polyphonique 48 voies, ce qui était colossal en cette année 1977 qui vit sa commercialisation. Chaque voie disposait de 2 oscillateurs, de son propre filtre et de son propre LFO ! L’engin était un véritable monstre, qui permettait de stocker 16 sons en mémoire. Continuer la lecture de Korg Polyphonic Synthesizer PS3200 (1977)→
Le Voltage Controlled Synthesizer 3 oscillateurs, autrement connu sous l’acronyme VCS3 et sous le nom de The Putney, est un synthétiseur modulaire portable conçu par Peter Zinovieff, Tristram Cary (design) et David Cockerell, et commercialisé dès 1969 par la société anglaise EMS (Electronic Music Studio) installée à Londres.
La grande originalité de l’instrument résidait dans sa compacité. Face aux modulaires commercialisés depuis 1967 par Moog et qui avaient la taille d’une armoire normande, le VCS3 avait grosso modo la taille d’un attache-case ouvert. Continuer la lecture de EMS VCS3 (1969)→
En 1972, la firme anglaise EMS (Electronic Music Studio) installée à Londres, commercialise deux nouvelles versions encore plus compactes et portables de leur VCS 3 de 1969.
Si le Synthi A (aussi appelé Portabella) est techniquement similaire au VCS 3, il se présente sous la forme d’une petite valise, et il est même doté d’une poignée sur le dessus pour le transporter. Autre différence par rapport à son grand-frère, il inclut deux petits hauts-parleurs. Continuer la lecture de EMS AKS (1972)→
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