« Pouvoir toucher en un seul soir deux millions et demi de spectateurs, cela dépasse l’entendement. À une époque où l’on a tous les loisirs possibles chez soi, il faut croire qu’on a envie de se retrouver à nouveau happé par la rue. » (À propos du concert de la Défense, 1990)
« Une œuvre d’art, quelle qu’elle soit doit être ressentie, pas comprise, comme souvent un poème ou un tableau, une peinture abstraite par exemple. C’est plus une question d’intuition et d’émotion que d’intellect. »
« Il ne faut pas se laisser détourner par la technologie, il faut la détourner pour ses propres besoins, ne prendre d’elle que ce que l’on souhaite et rejeter tout le reste. »
« J’ai une sorte d’instinct de survie qui me pousse à me détourner de moi-même du chemin sur lequel j’étais pour ne jamais être là où je m’attendais moi-même. »
« Allez mettre un piano au milieu de la forêt équatoriale et demandez aux indigènes s’ils le considèrent comme un instrument de musique. Pas du tout, ils vont le considérer, exactement comme le public aujourd’hui considère un synthétiseur, c’est-à-dire comme une machine du diable, comme un aspirateur, une machine à laver, bref, quelque chose qui n’a rien à voir avec l’« artistique ».