Archives par mot-clé : Synthé 80’s

Yamaha DX7 (1983)

Yamaha DX7 (1983)Yamaha, historique fabriquant japonais de pianos et d’orgues (entre autres…), s’est lancé dans les années 70 dans la commercialisation de synthétiseurs de qualité (série CS).

John Chowning avait inventé dans les années 1960 le principe de la synthèse FM. Elle resta longtemps dans les cartons de l’université de Stanford (où Chowning officiait), du fait de la difficulté de mettre en œuvre les circuits numériques capables de générer ce genre de synthèse, jusqu’à ce que messieurs Ichimura, Hirokato et Endos réussissent, fin des années 70, à convaincre Yamaha de se lancer. Il en sortit d’abord deux pianos électriques, les GS1 et GS2. En 1983, Yamaha lance les deux premiers synthétiseurs utilisant la synthèse FM, le DX7 et le DX9. Continuer la lecture de Yamaha DX7 (1983)

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Technos Axcel (1987)

Technos Axcel (1987)De temps à autre, il arrive qu’une société surgisse de nulle part et propose un instrument hors du commun, une machine qui ne ressemble à aucune autre et qui propose des focntionnalités inouïes. Cela a commencé par Robert Moog quand il lança ses premiers synthétiseurs dans les années 60. Puis il y eut les australiens de Fairlight, en 1979, avec le Computer Musical Instrument, le premier échantillonneur de l’histoire. Il y eut ensuite le Synclavier des américains de New England Digital, le “state-of-the-art” de l’ordinateur musical. Début des années 90, il y eut aussi le Waveframe Audioframe, un ordinateur musical très haut de gamme qui proposait des options inédites dans le traitement du son. Plus récemment, un machine comme le Neutron de l’allemand Hartmann peut être sans problème classé dans la catégorie des OMNIs (Objets Musicaux Non Identifiés). Tous ces instruments avaient la particularité d’être très innovants, très en avance sur leur temps. Ils avaient aussi la particularité de couter horriblement cher, ce qui entraîna pour certains de très faibles ventes. Continuer la lecture de Technos Axcel (1987)

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Roland JX-8P (1985)

Roland JX-8P (1985)Au milieu des années 80, alors que le DX7 de Yamaha fait des ravages et se vend comme des petits pains (enfin… pas au même prix), les concurrents font ce qu’ils peuvent pour survivre. Certains (PPG, Moog, Sequential Circuits, Oberheim) sont au bord de l’asphyxie et sur le point de fermer ou de se faire racheter (Korg et Sequential Circuits, tous deux par… Yamaha). De nouveau constructeurs (essentiellement japonais) se lancent et rencontrent plus ou moins de succès, comme Casio avec sa série CZ, qui se vend bien, ou Seiko avec ses DS-250/DS-310 qui font un bide terrible. En fait, le concurrent le plus sérieux de Yamaha est un autre japonais, Roland. Continuer la lecture de Roland JX-8P (1985)

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Roland Jupiter 8 (1981)

Roland Jupiter 8 (1981)Le Jupiter 8 ou JP-8 de Roland Corporation fait parti des instruments qui encore à l’heure actuelle fait encore rêver bon nombre de musiciens de la scène électronique.

Lancé à l’automne 1981, le JP-8 est un instrument analogique contrôlé par micro-processeur (un Z80 de Zilog, comme sur le petit ordinateur ZX81 de Sinclair ou le Moog The Source), polyphonique 8 voies. Continuer la lecture de Roland Jupiter 8 (1981)

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Roland Jupiter 6 (1983)

Roland Jupiter 6 (1983)Le Jupiter 6 ou JP-6, lancé par Roland Corporation en 1983, est le petit frère des Jupiter 8 et Jupiter 4.

C’est un synthétiseur analogique polyphonique 6 voies contrôlé par micro-processeur, capable de produire une gamme assez large de sonorités bien synthétiques à souhait. Son ergonomie est simple : chaque paramètre a son propre bouton, dans la ligne des instruments des années 70. Le DX7, qui sort peu après, va changer cela pour un (long) bout de temps. Continuer la lecture de Roland Jupiter 6 (1983)

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Roland D-50 (1987)

Roland D-50 (1987)Apparu en 1987, le Roland D-50 est un des synthés majeurs des années 80 avec le Yamaha DX-7 et le Korg M1.

Ce synthé est à mi-chemin entre la synthèse soustractive et le lecteur d’échantillon de par la fait qu’il utilise des PCM pour générer les attaques des sons, les formes d’ondes typiques de la synthèse soustractive prenant ensuite le relais … C’est ce que Roland a appelé la synthèse « L.A » pour Linear Arithmetic. Vous allez me dire, pourquoi ne pas avoir directement implanté de véritables échantillons en lieu et place de la partie synthèse comme sur le M1 ? Continuer la lecture de Roland D-50 (1987)

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Oxford Synthesizer Company OSCar (1983)

Oxford Synthesizer Company OSCar (1983)1983, année charnière dans l’histoire de la lutherie électronique. Les “grands anciens” ont disparus (ARP), quasi-disparus (EMS) ou sont exsangues (Moog). Yamaha s’apprète à lancer son DX7 qui va tout balayer sur son passage. La norme MIDI imaginée par Dave Smith pointe sa triplette de prises DIN qui va révolutionner la musique électronique (au sens large). Les synthétiseurs numériques à base de processeurs commencent à se répandre, et la polyphonie est de rigueur. Pour la analogiques monophoniques, ça sent sérieusement le sapin. Continuer la lecture de Oxford Synthesizer Company OSCar (1983)

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Moog Memorymoog (1982)

Moog Memorymoog (1982)Il est, dans l’histoire de la lutherie électronique, des instruments devenus mythiques. Citons pêle-mêle les premiers modulaires Moog, le Minimoog, l’EMS VCS3, l’ARP 2600, le Prophet 5 et le Fairlight CMI.

Le dernier de ces instruments myhtiques fut commercialisé en 1982 par le firme Moog, comme une sorte de summum des synthétiseurs analogiques, un ultime baroud d’honneur avant l’arrivée et la domination de synthétiseurs numériques pardois sans âme. Son nom ? Le Memorymoog. Continuer la lecture de Moog Memorymoog (1982)

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Moog Liberation (1981)

Moog Liberation (1981)Fin des années 70, début des années 80, les synthétiseurs commencent à vraiment s’implanter dans le set de matériel habituel de pas mal de groupes. Il n’est pas rare de voir un musicien caché derrière une montagne de claviers empilés les uns sur les autres. Mais pourquoi le synthétiste n’aurait il pas droit à son quart d’heure de gloire ? Comment pourrait il aller sur le devant de la scène pour balancer son petit solo sous le feux des projecteurs, à l’instar du guitariste, quand on sait que le moindre synthétiseur pèse dans les 10 kg et n’est pas fait pour petre transporté ? Continuer la lecture de Moog Liberation (1981)

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