Auteur de nombreuses fiches instruments sur le site.
Morceaux préférés: Ethnicolor 1 (version live à Lyon en 1987), Les Chants Magnétiques 1 et 3, Dernier Rendez vous, Ethnicolor 2.
En 1987, la firme de Roger Linn, l’inventeur de la boite à rythmes « moderne » (programmable et avec sons échantillonnés) met le clef sous la porte, criblée de dettes, incapable de commercialiser une machine « bon marché ». Fort heureusement, Akaï est là.
En 1985, la firme japonaise avait lancé deux synthétiseurs (AX60 et AX80). L’arrivée d’Akaï, alors inconnue dans le monde de la lutherie électronique, en avait laissé dubitatif plus d’un : le bide terrible de Seiko, autre firme nippone qui s’était récemment lancé dans la fabrication de synthétiseurs, était encore dans les mémoires. Continuer la lecture de Akaï MPC60 (1988)→
La TR-909 est une boite à rythmes commercialisée en 1984 par la firme japonaise Roland. D’une conception similaire à la TR-808, elle se distringue de son aînée par la présence de sons échantillonnés (6 bits à 18 Khz, une très faible résolution !) pour les cymbales et les charlestons, tandis que les autres sons sont générés par des circuits analogiques. Modernitude oblige, elle possède la toute nouvelle (1984) interface MIDI (IN ou OUT) en plus de l’interface Roland. Continuer la lecture de Roland TR-909 (1984)→
Commercialisée de 1980 à 1983, la TR-808 est une boite à rythmes fabriquée par la firme japonaise Roland. Succedant à la game des « CR » (Computer Rythm), la gamme des « TR » (Transistor Rythm) était destinée aux professionnels.
Conçue par Makoto Murio, M. Nakamura et M. Matsuoka, elle propose 16 sons synthétiques de grande qualité dont certains sont modifiables (hauteur, temps de relachement). Continuer la lecture de Roland TR-808 (1980)→
Dans les années 70, les boites à rythmes sont très rudimentaires. La plupart proposent des rythmes préenregistrées auxquels on peut apporter quelques infimes variations ; les machines avec lesquelles on peut réellement créer ses rythmes se comptent sur les doigts d’une main. Parmis elles, on trouve la fameuse EKO Rythm Computer. Mais qu’elles soient ou non programmables, toutes ont un point commun : les sons sont générés synthétiquement, ils se contentent d’imiter les sons de batterie / percussion, avec un realisme très relatif. Continuer la lecture de Linn LM 1 / LinnDrum / Linn 9000→
Le Computer Rythm fut lancé par la firme italienne EKO en 1974. Machine très rare – elle ne fut construite qu’à une vingtaine d’exemplaires – elle fut la première boite à rythme programmable.
Contrairement à ce que son nom indiquait, elle n’avait rien d’un ordinateur. Elle se présentait sous la forme d’une matrice de boutons de 6 lignes sur 16 colonnes. Chaque ligne correpondait à deux instruments (roulement de tambour /cymbale n°1 , cymbale n°2/ caisse claire, timbale n°2/ charleston ,triangle/clave , block n°2 / timbale 1, block n°1/ grosse caisse), et chaque colonne à un temps. Continuer la lecture de EKO Computer Rhythm (1974)→
Fabriqué par ARP dans les années 70, le Sequencer permettait de jouer 16 notes. Pour programmer la séquence, seul le mode « pas à pas » était disponible : l’instrument proposait 16 sliders pour régler la hauteur de la note à jouer. Dans cette période pré-MIDI (qui apparaîtra en 1984), chaque fabricant avait son interface, son propre système de conversion des notes en tension. Continuer la lecture de ARP Sequencer (1976)→
Au début des années 80, les premières boites à rythmes à sons échantillonnés apparaissent : d’abord Linn avec sa Linn Machine LM1, puis Oberheim avec sa DMX. Leur programmation est simple et leurs sons sont très réalistes. Le seul hic est qu’elles sont horriblement chères…
La firme californienne E-Mu Systems s’était déjà fait remarquer en 1980 en commercialisant, un an après le Fairlight CMI, un échantillonneur dix fois moins cher que son glorieux ainé – mais aussi dix fois moins puissant, car il a fallu rogner sur pas mal d’options – l’Emulator. Continuer la lecture de E-Mus Systems Drumulator (1983)→
Dans la série « les machines rarissimes que Jean-Michel Jarre a utilisé », voici le Poly Sequencer, conçu par Eric Lamy, commercialisé par la société française MDB et vendu à un peu moins de dix exemplaires.
Lancé au début des années 80, cette machine est en fait un octuple séquenceur, vendu avec un clavier dédié, qui se présentait sous la forme d’une petite boite logée dans un flight case métallique. La machine pouvait jouer simultanément 8 parties polyphoniques, ce qui était énorme à l’époque. Continuer la lecture de MDB Poly Sequencer→
Yamaha, historique fabriquant japonais de pianos et d’orgues (entre autres…), s’est lancé dans les années 70 dans la commercialisation de synthétiseurs de qualité (série CS).
John Chowning avait inventé dans les années 1960 le principe de la synthèse FM. Elle resta longtemps dans les cartons de l’université de Stanford (où Chowning officiait), du fait de la difficulté de mettre en œuvre les circuits numériques capables de générer ce genre de synthèse, jusqu’à ce que messieurs Ichimura, Hirokato et Endos réussissent, fin des années 70, à convaincre Yamaha de se lancer. Il en sortit d’abord deux pianos électriques, les GS1 et GS2. En 1983, Yamaha lance les deux premiers synthétiseurs utilisant la synthèse FM, le DX7 et le DX9. Continuer la lecture de Yamaha DX7 (1983)→
Le CS60 et le CS80 sont deux synthétiseurs analogiques commercialisés par la firme japonaise Yamaha en 1977. Si le CS60 est relativement peu connu, son aîné fait partie de ces instruments devenus légendaires.
Tous deux sont des instruments polyphoniques (6 et 8 voies) disposant d’un clavier sensible à la pression (i.e il est possible d’affecter des effets sur les filtres ou les modulations en fonction de la pression sur les touches, afin de donner plus d’expressivité au jeu). Continuer la lecture de Yamaha CS60 / CS80 (1977)→
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De A à Z, actualités et zooms sur Jean-Michel Jarre