Auteur de nombreuses fiches instruments sur le site.
Morceaux préférés: Ethnicolor 1 (version live à Lyon en 1987), Les Chants Magnétiques 1 et 3, Dernier Rendez vous, Ethnicolor 2.
Laura Phillips Anderson , née le 5 juin 1947 à Glenn Ellyn, Illinois, est une artiste multi-média : musicienne, chanteuse, chorégraphe, cinéaste, peintre et sculpteuse ! Diplômée en histoire de l’art à San Francisco et en sculpture à New York, elle donne sa première performance en 1969 : une symphonie de klaxons de voitures ! Dans les années 70, elle évolue dans le milieu avant-gardiste de l’underground New Yorkais. Continuer la lecture de Laurie Anderson (1984, 1999-2001, 2015)→
Joseph Hammer, né en 1954 à San Antonio, Texas, est un batteur. Vivant en France depuis 1975, il a travaillé en studio et sur scène avec des artistes comme Jean-Jacques Goldman, Lio, Valérie Lagrange, Nicole Croisille, Hugues Aufray, Michel Sardou, Ronnie Bird, France Gall, Michel Berger, Louis Chédid, Richard Gotainer et Christophe. Continuer la lecture de Joe Hammer (1986-1989)→
Le Cristal Baschet est un instrument inventé par les frères Bernard et François Baschet en 1952 et toujours fabriqué de nos jours.
Il est constitué dun “clavier” de 5 octaves maximum dont chaque touche est un cristal. Ces cristaux, quand ils sont frottés avec les doigts mouillés, se mettent à vibrer. Ces vibrations, captées par des axes métalliques, sont ensuite amplifiées par des cônes en fibre de verre et une grande plaque métallique. Continuer la lecture de Cristal Baschet→
Les origines du Mellotron sont assez rocambolesques…
Au départ, on trouve un ingénieur californien, Harry Chamberlin, qui, se basant sur les recherches de Hugh LeCaine sur l’utilisation des bandes magnétiques dans la musique, commercialise un clavier à bandes magnétiques au début des années 60. Pour développer son affaire, il cherche des aides du côté des industriels. Il se fait aider par un agent commercial, Bill Fransen, qui part en Angleterre faire du démarchage avec deux claviers. Il y trouve les frères Bradley (Frank, Norm et Lesley) qui sont prêts à développer l’idée au sein de leur société, la Bradmatic Ltd. Ils fondèrent alors la société Mellotronics qui commercialisa les premiers Mellotron… sans l’autorisation de Chamberlin ! Il en résulta une suite de batailles juridiques dont finalement Mellotronic sortit (provisoirement) vainqueur. Chamberlin continua a fabriquer des instruments de son côté. Continuer la lecture de Mellotron M400→
La société hollandaise Eminent, fondée en 1923, était un vendeur – et non un fabriquant – d’orgues et d’harmonium qui avait connu une forte croissance dans les années 50 et 60. Fort de ces succès, en 1969, la société se lance dans la fabrication de son premier modèle. Le résultat arrive en 1972, le modèle 310 Unique.
Doté de deux claviers (42 notes de Do à Fa en haut, 44 notes de fa à Do en bas) et d’un pédalier, de réglages assez conventionnels des orgues (longueur de tuyaux de 16′ à 4′ pour les sons du clavier supérieur, 8′ et 4′ pour le calvier inférieur, 16′ et 8′ pour le pédalier), le 310U diposait aussi d’un réglage “Sustain” (ou “Maintien” dans la langue de Molière), qui permettait de rendre le son plus “percuttant”, d’un équalizer (appelé “Timbre”), d’un vibrato et d’un générateur de réverberation interne. Continuer la lecture de Eminent 310U (1972)→
Initialement, Raymond Kurzweil, né en 1948, était un informaticien, diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, qui se consacra à l’utilisation de la technologie pour les non voyants. Il créa le premier logiciel de reconnaissance optique de caractère ainsi qu’un module de synthèse vocale. C’est après avoir rencontré Stevie Wonder qu’il se lança dans la conception et la fabrication d’instruments électroniques musicaux utilisables par les non-voyants. Ainsi naquit en 1985 le K250, un puissant clavier doté de fonctions d’échantillonnage et de synthèse sonore et qui disposait de son logiciel dédié sur Macintosh. Continuer la lecture de Kurzweil K2000 (1991)→
Fin des années 80, l’échantilonnage fait l’objet d’une bataille terrible entre les constructeurs. Du côté haut de gamme, on trouve les “grands anciens”, les pionniers australiens de Fairlight, avec leur CMI et les américains de New England Digital avec leur Synclavier ; tous deux sont en perte constante de vitesse, concurrencés par les modèles “grands publics” des japonais et des américains. Si Akaï a réussi à s’imposer dans bon nombre de studios avec son S900, les américains d’E-Mu Systems (avec l’E-Max) et Ensoniq (avec le Mirage et l’Ensoniq Performance Sampler) et le japonais Roland (avec ses S50 puis S700) résistent bien. Du côté des dillettantes, on trouve Yamaha, qui se plante complètement avec le TX16W, un modèle dépassé dès sa sortie, et Greengate qui propose une solution alternatives, le DS2, une carte à installer sur un Apple II, qui ne rencontre pas beaucoup de succès. Continuer la lecture de Akaï S1000 (1987)→
E-mu Systems (pour Electronic MUsic) a été fondée en 1971 par Scott Wedge et Dave Rossum. Elle commença par fabriquer toutes sortes de composants électroniques, puis se lança dans la commercialisation de synthétiseurs modulaires haut-de-gamme (dont un, ayant appartenu à Frank Zappa, est visible au Musée de la Musique de la Vilette à Paris). En 1978, ils founissaient des composants à une toute jeune société, Sequential Circuits, qui s’apprêtaient à lancer le mythique Prophet 5. Continuer la lecture de E-Mus Systems Emulator 1 (1982) / Emulator 2 (1984)→
En 1975, deux ingénieurs australiens et amis de lycée, Peter Vogel et Kim Kyrie, se lancent dans la fabrication de synthétiseurs numériques suite à la découverte par Kim Kyrie du fameux disque “Switched-on Bach” de Wendy (anciennement Walter) Carlos, le premier disque entièrement interprété sur synthétiseur Moog. Peter Vogel étant un passionné d’informatique – il a, selon ses dires, construit son premier ordinateur à l’âge de 12 ans – et entrevoyant l’importance que pourrait avoir les ordinateurs dans la musique électronique, ils orientent leurs travaux vers les ordinateurs musicaux. Le fruit de leur premiers travaux sont deux synthétiseurs numériques, les Qasar et Qasar M8, qui restent à l’état de prototype, mais sont des ébauches de leur premier produit commercial. Ils fondent leur société à cette époque, Fairlight (du nom d’une plage locale…) Continuer la lecture de Fairlight CMI (1979) / CMI2X / CMI Series III (1986)→
En 1996, Roland Corporation commercialise sa première “Groovebox”, un instrument compact qui permet de créer aisément des séquences de musique électronique dans le style “techno / hip-hop”. Le concept des MC (Micro Composer) n’est pas nouveau puisque déjà au début des années 80, Roland avait commercialisé le MC-202 qui comprenait un générateur de sons synthétiques programmable (assez simplifié), des sons de batterie synthétiques et un petit séquenceur. La version 1996, appelée MC-303 reprend le principe en l’améliorant grandement. Continuer la lecture de Roland Groovebox MC303 (1996) / MC808 (2007)→
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