Auteur de nombreuses fiches instruments sur le site.
Morceaux préférés: Ethnicolor 1 (version live à Lyon en 1987), Les Chants Magnétiques 1 et 3, Dernier Rendez vous, Ethnicolor 2.
En 1987, la société de Wolfgang Palm, Palm Products GmbH (PPG pour les intimes) met la clé sous la porte, criblée de dettes, plombée par le cout dispendieux des recherches entreprises pour le Realizer (une machine multi-synthèse qui s’annonçait très novatrice) et victime, comme d’autres, du choc « DX7 ». Elle laisse des machines sompteuses : les Wave 2, Wave 2.2 et Wave 2.3, sans compter un échantillonneur à disque dur (le HDU), des ordinateurs dédiés (Waveterm) et quelques modulaires fabriqués dans les années 70, des machines toujours très haut de gamme… Continuer la lecture de Waldorf Wave / Microwave (1989)→
De temps à autre, il arrive qu’une société surgisse de nulle part et propose un instrument hors du commun, une machine qui ne ressemble à aucune autre et qui propose des focntionnalités inouïes. Cela a commencé par Robert Moog quand il lança ses premiers synthétiseurs dans les années 60. Puis il y eut les australiens de Fairlight, en 1979, avec le Computer Musical Instrument, le premier échantillonneur de l’histoire. Il y eut ensuite le Synclavier des américains de New England Digital, le « state-of-the-art » de l’ordinateur musical. Début des années 90, il y eut aussi le Waveframe Audioframe, un ordinateur musical très haut de gamme qui proposait des options inédites dans le traitement du son. Plus récemment, un machine comme le Neutron de l’allemand Hartmann peut être sans problème classé dans la catégorie des OMNIs (Objets Musicaux Non Identifiés). Tous ces instruments avaient la particularité d’être très innovants, très en avance sur leur temps. Ils avaient aussi la particularité de couter horriblement cher, ce qui entraîna pour certains de très faibles ventes. Continuer la lecture de Technos Axcel (1987)→
En 1984, à la surprise générale dans le milieu, Seiko se lance dans la production d’instruments électroniques avec deux synthétiseurs (DS250 et DS310) et deux claviers dédiés (DS202 et DS101). Un séquenceur dédié à ce sytème, le DS320, sera commercialisé en 1985. Continuer la lecture de Seiko DS250 / DS 310 (1984)→
Au milieu des années 80, alors que le DX7 de Yamaha fait des ravages et se vend comme des petits pains (enfin… pas au même prix), les concurrents font ce qu’ils peuvent pour survivre. Certains (PPG, Moog, Sequential Circuits, Oberheim) sont au bord de l’asphyxie et sur le point de fermer ou de se faire racheter (Korg et Sequential Circuits, tous deux par… Yamaha). De nouveau constructeurs (essentiellement japonais) se lancent et rencontrent plus ou moins de succès, comme Casio avec sa série CZ, qui se vend bien, ou Seiko avec ses DS-250/DS-310 qui font un bide terrible. En fait, le concurrent le plus sérieux de Yamaha est un autre japonais, Roland. Continuer la lecture de Roland JX-8P (1985)→
Le Jupiter 8 ou JP-8 de Roland Corporation fait parti des instruments qui encore à l’heure actuelle fait encore rêver bon nombre de musiciens de la scène électronique.
Lancé à l’automne 1981, le JP-8 est un instrument analogique contrôlé par micro-processeur (un Z80 de Zilog, comme sur le petit ordinateur ZX81 de Sinclair ou le Moog The Source), polyphonique 8 voies. Continuer la lecture de Roland Jupiter 8 (1981)→
Le Jupiter 6 ou JP-6, lancé par Roland Corporation en 1983, est le petit frère des Jupiter 8 et Jupiter 4.
C’est un synthétiseur analogique polyphonique 6 voies contrôlé par micro-processeur, capable de produire une gamme assez large de sonorités bien synthétiques à souhait. Son ergonomie est simple : chaque paramètre a son propre bouton, dans la ligne des instruments des années 70. Le DX7, qui sort peu après, va changer cela pour un (long) bout de temps. Continuer la lecture de Roland Jupiter 6 (1983)→
La société américaine Rocky Mountain Instruments, basée à Rocky Mounts, Caroline, s’est fait connaître à la fin des années 60 en commercialisant des pianos électriques (série Model 100, Model 100A, Model 200 et Model 200A) qui diposaient de plusieurs sonorités (piano, orgue, clavecin..)
Commercialisé en 1974 par la société américaine Rocky Moutain Instruments, le Keyboard Computer One fut le premier synthétiseur numérique portable commercialisé. Le KC-1 disposait d’un clavier 61 notes inclu dans une coque en plastique noire. Continuer la lecture de RMI Computer Keyboard (1974)→
Commercialisé en 1995 par la défunte société allemande Quasimidi, cet excellent synthétiseur était clairement dédié aux productions électroniques d’alors (techno, ambient, dance) et propose en ce sens tout un tas de focntionnalités liées à la production de ces genres de musique, à savoir la création « live ». Continuer la lecture de Quasimidi The Raven (1995)→
Dans l’histoire de la musique électronique, l’Allemagne a une place importante. Dans les années 70, beaucoup de pionniers de la musique électronique venaient de là-bas. Citons Tangerine Dream, Ash Ra Tempel, Klaus Schulze, Can, Neu!, Popol Vuh, sans oublier bien sur Kraftwerk. Côté instrumentation électronique, les allemands ont souvent tenu le rôle de concurrents rigoureux, fabriquant des machines aussi novatrices que peu rentables. On peut ainsi citer PPG, Waldorf, Creamw@re, Hartmann qui ont toutes marqué l’histoire de la lutherie électronique mais ont toutes fini par mettre la clé sous la porte – pour parfois renaître, comme Waldorf et Creamw@re. Continuer la lecture de Quasimidi Sirius (1997)→
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