Ce concert de Monaco, donné dans le cadre des noces princières entre S.A.S. Albert II et Charlène Wittstock aura été certainement un grand moment pour les fans français. C’est sans compter sur les 7 fans chanceux qui ont pu rencontrer Jean Michel Jarre autour d’un verre juste avant le concert. Non seulement c’était le retour des grands concerts en extérieur gratuits qui manquaient depuis 1998, mais, de plus, Jean Michel a puisé dans son répertoire des morceaux pas joués depuis longtemps pour en faire quelque chose qui sorte un peu du cadre rigide de sa tournée entamée en 2009.
Outre les grands claviers, Jarre a eu régulièrement recours à des claviers portables (joliment appelés « keytars » en anglais) pour lui permettent une grande mobilité sur scène et ainsi donner libre cours à ses courses effrénées d’un bout à l’autre de celle-ci, au grand dam des cameramen, mais pour le plus grand plaisir du public. Cette nécessité apparaîtra comme une évidence quand, après avoir joué sur de petites scènes à La Concorde (1979) et en Chine (1981), JMJ aura des envies d’espace pour y installer des groupes de musiciens plus nombreux, des dizaines de choristes, etc. La scène s’agrandit, le public recule, Jarre doit bouger pour se montrer… Il faut aussi noter que cette période correspond à l’arrivée sur le marché de ces keytars qui feront les bons jours des plateaux des émissions de variétés des années 80. Continuer la lecture de Les claviers portables de Jarre: la libération→
Roland lance le Jupiter 80, un lointain descendant du Jupiter 8, un synthé destiné essentiellement au jeu live, avec un clavier 76 notes, des sons à n’en plus finir, 256 voix de polyphonie (pourquoi ne l’ont-ils pas appelé Jupiter 256, du coup ?), un grand écran tactile, des effets, le tout utilisant une architecture sonore multicouche appelée SuperNATURAL, le but est aussi d’avoir des sons très réalistes (et là, on s’éloigne complètement du Jupiter 8 du coup). Les sons sont répartis en catégories (piano, cuivres, basse, claviers, etc…) qui ont chacun un bouton en couleur, c’est joli comme tout. On peut répartir plusieurs jusqu’à quatre sons simultanément sur le clavier. Un des modes (« Synth modelisation») propose proposant une interface de sound design clairement inspirée du Jupiter 8 ; dans ce mode, il est possible d’utiliser, par son 3 oscillateurs par voix (avec des formes d’ondes basiques et des PCM de grande qualité). Curieusement, pour un synthé live, il propose peu de contrôleurs : quatre sliders (pour le mixage des différents parts), un arpégiateur, et l’inévitable D-Beam. Et pas de séquenceur en vue; ça n’est donc pas une workstation, mais un « vrai » synthé. A écouter, indéniablement… Continuer la lecture de Musikmesse de Francfort 2011→
La société Jarre Technologies a été fondée en 2005, mais son premier produit est disponible auprès du grand public qu’à partir de septembre 2010 lors du lancement mondial de la marque au salon high-tech IFA de Berlin.
Musicien, inventeur et scénographe français d’origine polonaise, Bernard Szajner (prononcez « Zay-ner ») est souvent surnommé le « Brian Eno français » du fait de son éclectisme artistique et de son approche globale de l’art, alliant visuel et musique, et en ayant recours à la technologie de son temps, mise au service de son inspiration. Il a été le premier en France à réaliser des spectacles de lasers ; au début des années 80, ses compositions de musiques électroniques ont reçu les éloges des magazines de rock anglais. Mais si nous évoquons cet artiste ici, c’est aussi parce qu’il est connu pour être l’inventeur, entre autres instruments, de la fameuse harpe laser, aujourd’hui indissociable des concerts de Jean-Michel Jarre, qui n’est donc pas son concepteur, comme beaucoup le croit, même si c’est sans aucun doute lui qui l’a popularisée. Continuer la lecture de Bernard Szajner, salut l’harpiste!→
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