Tous les articles par Jérôme

Pigiste articles et fiches "partenaires" . . . . . Fan de JMJ ? Depuis 1986. . . . . Album préféré ? Equinoxe . . . . . Morceaux préférés ? Les longs (Ethnicolor, Révolution industrielle, Chants magnétiques 1. . .)

Le clavier portable Lag Circulaire version Docklands “Mad Max” (1988)

Jarre et la société française de fabrication de guitares Lag, et en particulier son département de recherche “Innov’art” qui travaille sur l’électronique, l’électrique et l’acoustique, entament leur coopération pendant l’été 1988 pour la création d’instruments spéciaux pour les concerts des Docklands. L’idée est de créer des instruments liés au concept de la révolution industrielle en réunissant design improbable et prouesses technologiques. En à peine deux mois, Lag réalise en plus d’un grand clavier MIDI, deux claviers portables uniques et sur mesure, dont un keytar au clavier circulaire sobrement surnommé “Mad Max” ! Continuer la lecture de Le clavier portable Lag Circulaire version Docklands “Mad Max” (1988)

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Le grand clavier maître version Houston (1986)

En 1986, Jarre sort le single “4e rendez-vous”. Dans le clip qui promeut le disque, on voie le compositeur se défouler sur un extraordinaire clavier circulaire en forme de soucoupe volante et dont les touches s’allument sous la pression des mains. En le voyant, on pense à quelque chose entre le clavier du film “Rencontre du 3ème type” et les dalles lumineuses du clip “Billie Jean” de Michael Jackson. Continuer la lecture de Le grand clavier maître version Houston (1986)

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Jean-Michel Jarre et le cinéma

(Ci-dessus) La filmographie de Jean-Michel Jarre

Jean-Michel Jarre, fils de Maurice Jarre, illustre compositeur de musique de films Hollywoodiens aux trois Oscar (“Lawrence d’Arabie”, “Docteur Jivago”, “La route des Indes”), a, de son propre aveu, peu œuvré dans ce domaine, qui est pourtant la voix royale du succès pour de nombreux créateurs de musique instrumentale actuels. Continuer la lecture de Jean-Michel Jarre et le cinéma

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Charlotte Rampling, la muse du musicien

Charlotte Rampling est à l’honneur à La maison de la Photographie de Paris pour une exposition de photos jusqu’à la fin de ce mois (Exposition “Charlotte Rampling – Albums secrets” du 27 juin au 26 août – Maison Européenne de la photographie, Paris). Ce projet, qui est porté par une installation sonore de Jean-Michel Jarre, d’ailleurs présent à l’inauguration, scelle la réconciliation publique d’un des couples d’artistes les plus célèbres de l’hexagone et au-delà. Continuer la lecture de Charlotte Rampling, la muse du musicien

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Jean-Michel Jarre et l’Australie : un rêve d’enfant

Le projet de concert de Jarre sur le continent australien se concrétise. Depuis plusieurs mois déjà, le bruit court d’un méga-concert devant le skyline de Perth. Un spectacle musical dans la veine de ce que le musicien a réalisé à Houston il y a 25 ans !

En septembre 2011, déjà, le compositeur est à Perth pour monter son projet. Mais cela fait déjà bien plus longtemps qu’il rêve d’Australie…

“S’envoler pour l’Australie, boxer avec les kangourous, courir les grands espaces, c’est un rêve d’enfant…”


Cinéma et instruments australiens


Le compositeur se rapproche une première fois du sous-continent en 1981 quand des extraits de son album “Oxygène” sont empruntés par le jeune réalisateur australien Peter Weir (Witness, Le cercle des poètes disparus, The Truman show, etc.) qui vient de réaliser le film “Gallipoli”, avec son compatriote alors inconnu : Mel Gibson. On y voit les deux jeunes héros du film s’époumoner à courir dans le désert australien aux sons d’”Oxygène 2″.

A la même époque, Jean-Michel Jarre s’offre le coûteux séquenceur CMI de la firme australienne Fairlight. Cet instrument va profondément changer sa musique, et marquer un tournant dans son parcours, puisque son utilisation va le conduire à rompre avec les ambiances éthérées d’”Oxygène” et d’”Equinoxe”.

Les échantillonnages permis par le nouveau joujou vont donner les ambiances mécaniques des “Chants Magnétiques”, mais surtout les onomatopées humaines de “Zoolook”. Parmi les voix “samplées” sur cet album, des chants aborigènes ! Quand l’art oral dans ce qu’il a de plus ancestral rencontre la technologie d’un même pays dans une démarche artistique originale… Jarre est tellement emballé par cette découverte qu’il donne à l’un des titres de l’album le nom d’un quartier aborigène de Sydney : Wooloomooloo (qui signifierait “jeune kangourou”) !

“Mon dernier disque, Zoolook, m’a donné envie de rencontrer les aborigènes, leurs cris, le son de leurs instruments – l’étonnant didjeridu – et de confronter l’Australie à mon imagination.”


Le voyaqe initiatique


C’est ainsi que le musicien part en 1985 avec son épouse d’alors, l’actrice Charlotte Rampling, pour un périple à la découverte de la contrée de ces incongruités animales que sont le koala, le kangourou, et l’ornithorynque. Jarre consigne ses impressions dans un carnet de voyage :

“Est-elle [l’Australie] vraiment magique ? (…) Le pays des aborigènes, de Sydney, des nouveaux synthétiseurs – que j’utilise pour chacun de mes disques, depuis Oxygène jusqu’au dernier est aussi celui de Mad Max, film populaire s’il en est. La culture du Pacifique se réveille et souffle jusqu’à nous. On ne peut pas la manquer. Le deuxième objectif du voyage, le plus excitant, le plus délicat, le plus complexe : rencontrer les aborigènes, peuple fier, ancien et devenu méfiant, qui ne se laisse plus approcher. Je veux retourner aux origines de la musique, à ses cris authentiques, aux sons polis par les siècles, aux instruments millénaires qui nous relient aux nuits de l’humanité.”

Le couple d’artistes rencontre finalement, non sans difficultés tant les préjugés sont alors encore tenaces, les Aborigènes :

“Leurs coutumes, leur discipline, leur chaleur, leur rigueur morale même, nous auront surpris. Ce rappel à notre origine, nous l’avons pleinement ressenti à travers leur musique, leurs chants, leurs lois. Farouches ? Non. Mais ils ne veulent plus survivre. Ils veulent vivre, en Australie.”

Et puis, lors de ce voyage, le compositeur découvre, émerveillé, le fameux monolithe d’Ayers Rock :

“Cinq heures d’avion pour une image choc : un bloc rouge immense, posé sur un sol lunaire comme un décor de théâtre. Rien autour. Des couleurs d’ocre et de rouge. C’est le centre géométrique du pays. Pour les aborigènes, il est tombé du ciel. (…) La région d’Ayers-Rock est si fascinante que notre émotion est à son comble. Les couleurs sont si vives, la terre si brique, le ciel si bleu que Charlotte est forcée de fermer le diaphragme de son appareil photo au maximum, alors qu’il n’y a pas de soleil. Le lieu semble éternel, le ciel sorti d’un télescope tant il est chargé de symboles. Disons le mot : l’atmosphère est mystique.”

La forte impression exercée par ce paysage sur Jarre va le conduire quelques années plus tard à envisager l’impossible : un concert à Ayers Rock ! Ce projet des années 90 restera, hélas ! dans ses cartons. Mais Jarre est obstiné et certaines de ses idées ne se concrétisent que tard…

Alors, un concert à Perth pour se consoler de l’inaccessibilité du rêve de jouer devant le monolithe rouge ? Peut être pas. Car le concert, devant le skyline de Perth, pour un budget annoncé de 10 millions de dollars, promet d’être un spectacle unique comme seul Jarre sait en faire quand il en a les moyens et les idées. Deux conditions qui semblent se réunir.

::Vidéos::
“Oxygène part 2” dans le film Gallipoli (de 6’50 a 8’15) : Voir sur YouTube

::Sources::
Citations du Figaro Magazine du 07/09/1985.

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Bilan de la tournée 2011

.La tournée 2011 de Jean Michel Jarre.:: Article rédigé par Jérôme avec la participation de Jeanbatman ::.. Cette année 2011 aura été encore une fois très chargée en concerts pour Jean Michel et son équipe : 30 dates en tout ! Le <2011> tour est une continuité trompeuse de <2010>, puisque le compositeur s’est amusé à pimenter son programme de nouveaux morceaux, de nouveaux musiciens et de nouveaux instruments… Continuer la lecture de Bilan de la tournée 2011

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Christophe Deschamps, de JJG à JMJ

Le batteur français Christophe Deschamps a pris en main les percussions de son ami Claude Samard lors des concerts de Jean-Michel Jarre à Hambourg et à Berlin, deux étapes du <2011> tour, à leur invitation. Cet évènement marque le retour (temporaire ?) du batteur dans la Jarre team ; en effet, c’était déjà lui qui avait martelé le rythme du festif “Calypso”, et participé à l’aventure du méga concert à La Défense en 1990. L’occasion est donc trop belle pour ne pas présenter l’un des batteurs légendaires de la variété-pop française des 30 dernières années, dont le Panthéon abrite déjà les Jo Hammer, Claude Salmiéri, Loïc Pontieux et autres Manu Katché. Continuer la lecture de Christophe Deschamps, de JJG à JMJ

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Jean-Michel Jarre, le parolier !

Tout le monde connaît le compositeur, le musicien ou le concepteur de méga concerts, peu connaissent Jean-Michel Jarre le parolier. C’était à une époque, fin des années 60, début des années 70, entre le GRM de Pierre Schaeffer et les débuts du label Motors de Francis Dreyfus, où le jeune homme cherche encore sa voie artistique entre peinture, écriture et musique. “Les mots bleus” de Christophe, “Où sont les femmes ?” de Juvet, c’est lui ! Continuer la lecture de Jean-Michel Jarre, le parolier !

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Les claviers portables de Jarre: la libération

Outre les grands claviers, Jarre a eu régulièrement recours à des claviers portables (joliment appelés « keytars » en anglais) pour lui permettent une grande mobilité sur scène et ainsi donner libre cours à ses courses effrénées d’un bout à l’autre de celle-ci, au grand dam des cameramen, mais pour le plus grand plaisir du public. Cette nécessité apparaîtra comme une évidence quand, après avoir joué sur de petites scènes à La Concorde (1979) et en Chine (1981), JMJ aura des envies d’espace pour y installer des groupes de musiciens plus nombreux, des dizaines de choristes, etc. La scène s’agrandit, le public recule, Jarre doit bouger pour se montrer… Il faut aussi noter que cette période correspond à l’arrivée sur le marché de ces keytars qui feront les bons jours des plateaux des émissions de variétés des années 80. Continuer la lecture de Les claviers portables de Jarre: la libération

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